La solitude c'est parfois l'avenue...

Publié le 25 Juin 2012

arbre figure

La solitude c’est parfois l’avenue que je choisis quand ça ne vas pas. Pourtant ce n’est pas toujours la meilleure solution, car plus je m’isole plus je veux rester dans cet état.

Quelque fois il fait si bon de se replier sur soi-même, d’entrer dans son intérieur et y faire son nid. Bien roulé en boule, la tête sous son  oreiller pour ne rien entendre, ne rien voir.

 

Mais il y  toujours cette petite voix au-dedans de moi qui ne se tait pas. Elle murmure sans arrêt, elle m’embête, alors que je cherche le silence absolu.

Est-ce qu'il faut l’écouter où non ? De quoi veut-elle me parler ? Je ferme les yeux encore plus fort en croyant l’anéantir mais rien n’y fait, elle chuchote encore et toujours.

 

Solitude quand je t’invite tu mets un baume sur mes peines, mais quand tu t’imposes tu me portes un coup de blues. Tu murmures parfois des choses pénibles, des choses qui pleurent sur mes joues. Des mots incompréhensibles, des histoires impossibles. J’ai mal dans ma tête, mes oreilles bourdonnent, ma gorge se serre, j’ai l’impression que j’étouffe.

 

Solitude, solitude, pourquoi n’es-tu pas silencieuse même les  yeux fermés, même la tête sous l’oreiller. Toujours ce murmure…

Je dois trouver une issue à ce discours intérieur. Écouter un temps pour ensuite me secouer, ouvrir les yeux et voir le monde tel qu’il est, revenir à la réalité, à ma réalité, peut importe ce qu’elle est.  Je dois me voir telle que je suis et accepter ce que je ne peux changer.

Un jour je suis défaite, un autre jour j’ai la sensation d’être plus forte. C’est un combat de tout les jours, j’avance, je recule, et encore et encore, comme une roue sans fin.

À moi de faire le bon choix, car le murmure dans ma tête n’est pas toujours bon conseiller.

Je dois faire taire cette voix qui m’intimide, qui parfois me fait peur et m’empêche de bouger, et de vivre le moment présent.

Afin de faire taire cette voix je mets la musique à fond, plus fort que cette voix intérieure, encore plus fort de plus en plus fort et je chante pour ne plus l’entendre et ce  jusqu’à en perdre la voix. C’est moi que je veux entendre.

C’est moi que je veux écrire. C’est moi qui veux vivre, à ma façon.

C’est moi qui veux choisir mes moments de solitude. C’est moi qui décide si je reste à écouter ce discours intérieur et je m’enlise; où je me secoue, je prie, je chante, j’écris, je peins, je prie, puis je me libère… un jour à la fois.

 

Solitude je te mets de côté pour profiter de chaque opportunité que la vie me donne. Chaque sourire de ceux que j’aime, chaque rire, chaque mot pour oublier les maux. Parfois je retrouve mon âme d’enfant, je m’amuse et ris de voir la vie si belle, entourées de tous ceux que j’aime et qui m’aime, voilà ma plus belle richesse.

plume

 

Rédigé par Plume Impertinente

Publié dans #Petits bobards

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